La construction écologique comme atout professionnel pour les jeunes en difficulté scolaire

« J'ai entendu parler d'OAI pour la première fois par mon responsable du recrutement qui avait participé en avril 2009 à une une Foire de l'emploi pour des diplômés d'un programme de formation à la gestion des déchets dangereux. Depuis, j'en ai appris beaucoup plus sur cet organisme de formation et de réinsertion... Ses programmes de formation et d'éducation encouragent l'autonomie économique, créent des partenariats sociaux durables, défendent les droits et la protection de l'environnement et contribuent à revitaliser les liens sociaux. »

Marguerite Ulrich

Aux Etats-Unis, l'OAI - un organisme d'éducation, de formation et d'insertion professionnelle à but non lucratif - vient en aide depuis 32 ans à des milliers de personnes, salariés, chômeurs ou professionnels sous-employés qui ont besoin d'acquérir des compétences professionnelles complémentaires et d'être sensibilisés à l'hygiène et à la sécurité sur leurs lieux de travail.

Lors de la dernière rentrée scolaire, il a lancé un nouveau programme de soutien dédié aux jeunes en difficultés sociale et professionnelle vivant dans les quartiers défavorisés au sud de la ville : « Southland YouthBuild » (Construction de la jeunesse des quartiers sud). Âgés de 18 à 24 ans, ces jeunes vont pouvoir rattraper leur retard scolaire et acquérir de nouvelles compétences professionnelles dans le domaine de l'écoconstruction pour les familles à faible revenu. Très complet, ce programme de formation aborde également les questions du développement de compétences humaines telles le leadership, les comportements citoyens au travail et l'action en faveur du développement durable.

Des jeunes qui deviennent des adultes « éco-responsables » et indépendants

Pendant deux ans, les 66 stagiaires seront formés aux métiers de la restauration de l'environnement, de la construction et de l'aménagement paysager. En prenant comme base l'expérience des années passés, l'OAI assure qu'à l'issue de cette période, 70%d'entre eux seront orientés vers une formation qualifiante ou vers un emploi.

Ce projet a été financé en grande partie par le ministère américain du Travail qui soutient régulièrement l'association. Mais certains besoins de fonctionnement n'ont pas pu être couverts : la fondation Veolia a donc pris en charge l'achat d'un mini bus de quinze places pour transporter les jeunes stagiaires sur les différents chantiers en cours. Une participation qui va permettre aux équipes d'être concrètement en ordre de marche.