L'Opera Fuoco : pour l'amour de l'Art lyrique

L'art lyrique reste en France difficilement accessible, non seulement pour le grand public, peu habitué à écouter ce genre de répertoire (et rebuté par le coût des places dans les salles «classiques»), mais aussi pour les jeunes musiciens et chanteurs, qui peinent au démarrage de leurs carrières et n'arrivent pas facilement à gagner leur vie. David Stern, un chef d'orchestre passionné et connaissant bien cette double problématique, a choisi de lutter contre cette fausse fatalité en créant son orchestre, Opera Fuoco.

Vers le public

Considéré par lui comme un « atelier d'innovation lyrique », l'Opera Fuoco est constitué de 20 à 40 instrumentistes et de 13 à 30 choristes. Il accompagne et forme les jeunes musiciens au début de leur carrière, grâce à un système de compagnonnage. Et puis, surtout, il se rend à la rencontre de ses publics en se produisant et en animant des ateliers musicaux un peu partout : dans les écoles, les collèges, les lycées, les hôpitaux ainsi que dans certaines structures socioculturelles et socio-éducatives.
Initialement destiné aux communautés résidant près de son siège (Saint-Quentin-en-Yvelines), l'Opera Fuoco projette désormais d'étendre son champ d'action vers la capitale et le département du Val-d'Oise. En l'accompagnant sur deux ans, la fondation Veolia a choisi d'encourager cette initiative de « décloisonnement » d'un art trop peu partagé.