Social et emploi
Lieu
Hourtin, France
Parrain
Jérôme Gras
Dotation
21 000 € au Comité du 28/09/2004
Porteur du projet
Association pour la réinsertion économique et sociale (Ares) - Arescoop
La collaboration entre Ares et la fondation Veolia date de 2004. Retrouvez l'ensemble des projets soutenus.« Mon impression est très positive : les bénéficiaires sont très satisfaits, ce qui laisse présager une activité pérenne permettant d'assurer pleinement les objectifs d'insertion par le travail. »
Jérôme Seiter
Après des années, voire des dizaines d'années, d'errance dans les rues d'une grande ville, il est quasiment impossible de réussir à se réintégrer en milieu urbain. Pour des adultes depuis longtemps en situation d'échec, il est illusoire de pouvoir, redevenir un jour acteur de sa vie en retrouvant un emploi et un logement décents en ville sans être accompagné.
Devant cette réalité, Arescoop, une association dont le siège se trouve à Paris, a créé une activité d'insertion professionnelle en Gironde. À Hourtin, elle propose à des personnes de plus de 40 ans des activités de nettoyage d'espaces verts et d'aide agricole. Depuis 1999, dix postes en insertion ont ainsi pu être créés et pérennisés.
Bientôt, une quinzaine d'emplois
En mai 2004, avec le soutien du Fonds social européen et grâce à un partenariat économique actif avec les acteurs locaux (bases de loisirs, villages vacances, châteaux du Bordelais, etc.), de nouveaux débouchés ont été identifiés : travaux à façon en atelier, tonte d'espaces verts, etc. Ils permettront de créer quatre nouveaux postes d'insertion ainsi que l'embauche en CDI d'un encadrant.
Suivi
Trois ans après cette première aide, l'engagement d'Arescoop auprès des plus démunis est bien rodé. À l'automne 2006, une nouvelle activité a été lancée : le ramassage et la coupe de bois de chauffage. Grâce à elle, de nouvelles personnes ont pu être intégrées dans la structure. Le parcours qui mène vers la réinsertion sociale et professionnelle dure deux ans. Logés à trois dans de petits appartements, les anciens SDF y réapprennent petit à petit à vivre en collectivité avec des impératifs d'horaires liés à l'emploi qu'ils occupent et à la vie en communauté. Ils bénéficient pour y parvenir d'un suivi médico-social.