“Etre à la bonne place pour amorcer le changement, l'accompagner et en démultiplier l'impact.”

Quitterie de La Villegeorges, volontaire Veoliaforce à la Direction Performance plurielle et Développement durable
Mission Veoliaforce Quitterie de La Villegeorges chez Bioforce, janvier 2025

La RSE / RSO, c’est quoi ? Pour qui et pour quoi faire ? Ce sont toutes ces questions et beaucoup d’autres qui ont été posées à Quitterie de La Villegeorges. Volontaire Veoliaforce de la fondation Veolia, elle a été missionnée pour former des étudiants sur ces sujets pendant 4 jours. Retour d’expérience.

Une mission Veoliaforce qui conduit à être formateur RSE, ce n’est pas banal. Comment cette intervention a-t-elle vu le jour ?

Quitterie de La Villegeorges : J’avais déjà croisé le chemin de la Fondation à plusieurs reprises, notamment chez 2EI Veolia quand j’étais chargée de projet Innovation sociale eau et déchets. Mais sans compétences techniques autour de l’eau, je ne voyais pas clairement comment je pouvais être utile. C’était une erreur ! Et puis la Fondation m’a approchée, avec une problématique – que je n’aurais pas soupçonnée – autour de Bioforce, un établissement de formation des professionnels de l'humanitaire en France. La fondation Veolia avait déjà participé à plusieurs des formations dispensées par Bioforce, mais plutôt sur des sujets Eau, assainissement et gestion des déchets. L’équipe pédagogique cherchait un intervenant sur le thème de la RSE / RSO [Responsabilité sociétale des entreprises / des organisations]. J’ai donc été missionnée au titre du programme de mécénat de compétences Veoliaforce de la fondation Veolia.

 

Sans compétences techniques autour de l’eau, je ne voyais pas clairement comment je pouvais être utile. C’était une erreur !

 

Dans votre quotidien, vous meniez déjà des activités de formation ?

QLV : Pas du tout. C’était un exercice complètement nouveau pour moi : il fallait concevoir une session de 14 heures de cours. Alors bien sûr, le sujet est le quotidien de ma mission au sein de la Direction Performance plurielle et Développement durable de Veolia, mais orchestrer un contenu à la fois théorique et pratique, tout en le rendant le plus interactif possible pour soutenir l’attention de 15 étudiants, c’est… challengeant !

Dans votre quotidien, vous meniez déjà des activités de formation ?

QLV : Pas du tout. C’était un exercice complètement nouveau pour moi : il fallait concevoir une session de 14 heures de cours. Alors bien sûr, le sujet est le quotidien de ma mission au sein de la Direction Performance plurielle et Développement durable de Veolia, mais orchestrer un contenu à la fois théorique et pratique, tout en le rendant le plus interactif possible pour soutenir l’attention de 15 étudiants, c’est… challengeant !

Sur le fond ou la forme ?

QLV : Les deux. Il faut embarquer tout le monde en utilisant des formats qui répondent aux attentes : vidéos, études de cas, jeux de rôles pour ressentir les enjeux de façon concrète. J’ai également créé un “kahoot” entre deux sessions, à la demande des étudiants, pour rendre la restitution des connaissances plus ludique. Sur le fond, ils sont jeunes, engagés, avec un réel sens critique et une capacité à la contradiction qui peut bousculer. Ils nous parlent par exemple de la fin du capitalisme comme du seul chemin d’avenir…

Ce à quoi vous répondez… ?

QLV : Qu’il ne faut pas oublier les entreprises lorsqu’on parle d’impact positif. Les jeunes rêvent d'ONG, pas de grands groupes. J'ai tenté de démontrer qu'on pouvait s'inscrire dans une démarche de progrès au sein d'une entreprise, que les acteurs privés ne se dédouanent pas de leur responsabilité sociétale, que l'engagement, au sein de multinationales, c'est aussi le moyen d'être à la bonne place pour amorcer le changement, l'accompagner et en démultiplier l'impact.

Comment concrétiser cette démonstration ?

QLV : Par l’exemple ! Les mises en situation proposées ont permis d’approcher les sujets de l’accès à l’eau en Inde, de la collecte et du recyclage des déchets en Indonésie ou encore de montrer que les ONG se mobilisent aussi sur ces sujets des critères ESG. L’exemple de la stratégie de décarbonation de l’ONG Médecins Sans Frontières les a interpellés.

Que retenez-vous de la mission ?

QLV : Elle m’a permis de relire ces huit ans d’expérience RSE au sein du groupe Veolia, de voir la richesse et la diversité des missions qui m’ont été confiées. C’est à la fois stimulant de rendre accessible ce qu’on met en pratique tous les jours, et très gratifiant d’imaginer le meilleur dispositif pour le transmettre. Ces quatre jours m’ont rappelé que la RSE, ce sont des outils, des exigences, du bon sens mais surtout et avant tout l’écoute et la collaboration entre parties prenantes. En s’inscrivant dans une démarche avant tout sincère, l’objectif est d’avoir de l’impact.

Quitterie de La Villegeorges


Quitterie de La Villegeorges est chargée de projet à la Direction du développement durable de Veolia depuis 2021. Elle a rejoint le groupe en 2017 à l’occasion d’un VIE en Inde.