Humanitaire et Développement
Lieu
Guinée
Parrains
Clément Petit
Pierre Ascensio
Dotations
334 000 € au Conseil d’administration du 26/05/2015
299 000 € au Conseil d’administration du 27/06/2016
Porteurs du projet
Énergie, eau et environnement du Sahel (EDS) en 2015
ADED (Association pour un développement durable) en 2016
Pays francophone d’Afrique de l’Ouest, la République de Guinée (ou "Guinée-Conakry") compte une population (11 millions d’habitants en 2013) rurale à plus de 60 %. En 2008, à peine plus de 40 % de cette population avait accès à un "Point d’Eau Moderne (PEM)". Conscients des efforts à conduire, les pouvoirs publics ont élaboré un Programme national d’alimentation en eau potable et assainissement (PNAEPA) en milieu rural. Son objectif ? Faire progresser le taux d’accès à l’eau.
Pour atteindre cet objectif, le ministère de l’Énergie et de l’Hydraulique a signé en 2014 avec la fondation Veolia un accord de coopération. Il prévoit un appui en expertise et financement au Service national des points d’eau (Snape), établissement rattaché au ministère et en charge du développement de la desserte en eau potable des populations rurales et semi-urbaines.
Des adductions d’eaux fonctionnant à l’énergie solaire
L’accord s’est concrétisé en mars 2015 par la réalisation d’une première adduction d’eau à Damaro, au Sud-est du pays. Un château d’eau de 35 mètres de haut, dix bornes-fontaines et un champ solaire de cinquante modules y ont été implantés à la suite d’une mission d’expertise menée sur le terrain par la Fondation. Près de 25 000 habitants bénéficient directement de cet ouvrage inauguré lors de la Journée mondiale de l’eau (22 mars 2015) en présence du ministre.
Avec son partenaire, l’association EDS, la Fondation a poursuivi son programme de développement des infrastructures dans la zone de Kérouané, à l’Est du pays. Située dans la région de la Haute Guinée, cette zone d’exploitation minière est dominée par les monts du Simandou. Elle manque d’infrastructures hydrauliques et sanitaires. Au printemps 2016, huit adductions d’eau potable à pompage photovoltaïque ont été mises en service à Komodou. A Sibiribaro, autre sous-préfecture de Kérouané, dix bornes-fontaines sont désormais également opérationnelles selon le même système de d’alimentation.
En 2016, avec l’Association pour un développement durable (Aded), la Fondation s’est engagée à soutenir deux nouveaux projets d’adduction d’eau à énergie solaire situés dans le centre du pays, dans les communes rurales de Baro (préfecture de Kouroussa) et de Banko (préfecture de Dabola).
Un service public pérenne
Les communes sont maîtres d’ouvrage du Service public de l’eau. Propriétaires des installations, elles en délèguent la gestion à une structure associative : l’Unité de gestion du service public de l’eau (UGSPE), agréée par la préfecture qui en contrôle l’activité. Des opérateurs privés agréés par le Snape assurent la maintenance dans le cadre de contrats signés avec les UGSPE. Le paiement de l’eau au volume est la règle sur tous les points d’eau. La couverture des charges, assurant l’équilibre financier du service public de l’eau potable, est garantie par les recettes issues du paiement de l’eau.
Le ministère de l’Énergie et de l’Hydraulique guinéen et le Snape se sont associés pour remettre à la fondation Veolia un satisfecit « pour son implication effective à la satisfaction durable des besoins en eau potable des populations rurales par la réalisation de systèmes d’adduction d’eau à pompage photovoltaïque ». De quoi confirmer la démarche durable privilégiée par la Fondation dans l’ensemble des projets qu’elle soutient.
Le satisfecit des autorités guinéennes
Après le programme d’appui à la gestion de projets d'adduction d'eau engagé en 2014, la fondation Veolia a reçu un “Satisfecit” par les autorités publiques de Guinée-Conakry. La distinction vient couronner l’« implication effective » de la Fondation dans la « satisfaction durable des besoins en eau potable des populations rurales ».