Deuxième vie pour les médicaments non utilisés

L’association Pharmacie humanitaire internationale de l’Aveyron récupère auprès des pharmacies locales des médicaments non utilisés. Elle les trie et conserve ceux qui sont encore en cours de validité pour les envoyer dans les pays en voie de développement. Les autres sont destinés à une chaîne de traitement de déchets spécifique.

Social et emploi

Lieu
Sébazac, France

Parrain
Jean-Michel Guillot

Dotation
8 000 € au Comité du 04/10/2005

Porteur du projet

Pharmacie Humanitaire Internationale Aveyron

« Les actions de Pharmacie humanitaire internationale Aveyron s’inscrivent dans une problématique de solidarité avec les pays pauvres et de développement durable pour tous. »

Jean-Michel Guillot

Les Français rejettent 23 millions de tonnes de déchets par an. Parmi eux : 70 000 tonnes de “vieux” médicaments – emballages en carton ou en plastique, ampoules en verre, gélules, capsules, aluminium, pilules, poudres, sirops, etc. Certains sont encore utilisables, d’autres non. Refusant le gaspillage, mais aussi les risques sanitaires liés au mélange de produits chimiques périmés avec des déchets ménagers, l’association nationale Pharmacie humanitaire internationale (PHI), anciennement Pharmacie sans frontière, a une double finalité : apporter une aide humanitaire aux pays en voie de développement et prévenir les accidents liés aux médicaments.

Réaménager des locaux

Depuis 2001, les bénévoles de la section aveyronnaise de l'association assurent ainsi le tri, le stockage, la préparation et l'envoi des médicaments et du matériel médical dans des locaux laissés gracieusement à leur disposition sur le site de la déchetterie de Sébazac, gérée par Onyx. En 2004, la section aveyronnaise de PHI a, par exemple, collecté 95 tonnes de médicaments prétriés dans les pharmacies de la région : 87 tonnes ont été incinérées et 8 tonnes ont été acheminées dans dix-sept pays en voie de développement via différents organismes humanitaires.

Mais, contraint de rénover l'ensemble du site pour le mettre en conformité avec les nouvelles normes de sécurité en vigueur, Onyx a dû détruire puis reconstruire les locaux de l'association. Si le gros-œuvre a été pris en charge par l'entreprise, l'aménagement intérieur du nouvel espace est demeuré à la charge de l'association. Pour contribuer au financement de la charpente, des cloisons, des faux-plafonds, de la menuiserie et du circuit électrique des lieux, la fondation Veolia a versé une aide de 8 000 euros afin que PHI puisse poursuivre son action en Aveyron.