Deux passerelles et un pont pour ouvrir le monde à des villages enclavés

Topographie, intempéries, voierie détruite... Certaines petites communes rurales d'Haïti sont encore isolées du monde à certaines périodes de l'année. L'association Noria trouve des solutions pour rendre les conditions de transport et de vie plus faciles en créant des ouvrages d'art adaptés.

Humanitaire et Développement

Lieu
Ganthier, Fonble et Petite-rivière de Nippes, Haïti

Parrain
Patrick Trémège

Dotation
50 000 € au Comité du 29/09/2009

Porteur du projet

Noria

« L'implication de l'association Noria sur l'élaboration de ses projets a été considérable ces dernières années et leurs dossiers très complets en rendent bien compte. Ces équipements concerneront directement environ 45 000 personnes pour qui l'accès à l'école, aux soins aux marchés et aux autres services essentiels sera radicalement transformé. »

Patrick Trémège

Depuis 2005, l'association Noria fait travailler ensemble des techniciens, des architectes et des ingénieurs afin de créer des structures en acier léger pour permettre la circulation des populations de certains villages ruraux enclavés dans les pays pauvres. Après diverses expériences, Noria s'est lancée dans un projet de soutien aux communes d'Haïti.

L'île connaît, depuis plusieurs décennies, une situation économique délicate liée, entre autres, à une suite de catastrophes naturelles qui n'ont pas épargné la région.

Résultats ? Des zones rurales où aucun entretien n'a eu lieu depuis bien longtemps. Des routes et des ponts inexistants ou presque ; des pistes coupées ; des rivières pratiquement impossibles à traverser en période de crue... Le projet de Noria prévoit la construction de vingt-cinq ponts et passerelles légères de désenclavement.
La première phase concerne un pont pour Ganthier (20 000 habitants) et deux passerelles pour piétons et véhicules légers à Nippes et Fonbleu (25 000 habitants).

Un accès à la santé et aux échanges économiques

Chaque ouvrage a été élaboré en prenant en compte les conditions locales (sol, conditions climatiques, budgets très faibles, entretien limité...).
De nombreuses collectivités de la région ont besoin de ces équipements. Les études ont été faites en fonction des capacités de fabrication des "ateliers écoles" de Camp Perrin, seule entreprise coopérative locale susceptible de fabriquer ces ouvrages.
Les études préparatoires ont été faites avec une association haïtienne spécialisée dans les équipements agricoles.

Cette première phase va permettre de tester en conditions réelles les projets et de créer des ponts types plus facilement reproductibles. Ces modèles seront à la disposition des Collectivités Territoriales, ONG internationales et bailleurs de fonds pour répondre rapidement à leurs besoins en infrastructure d'urgence et de développement. Le bouclage du financement va permettre de lancer les travaux, les études de faisabilité étant prêtes. Les écoliers, les personnes ayant besoin de soins, mais aussi les producteurs agricoles souhaitant vendre leurs récoltes, vont voir leurs conditions de vie totalement changées.