Social et emploi
Lieu
Phnom Penh, Cambodge
Marraine
Agnès Cossolini
Dotation
30 000 € au Comité du 31/05/2005
Porteur du projet
Pour un sourire d'enfant
« Maman de deux enfants, je mesure chaque jour ce que le sentiment de sécurité peut apporter au bon développement de ces enfants “en construction”. Et c’est parce qu’avec les enfants, tous les espoirs sont permis, qu’il est important de leur offrir les moyens de s’éduquer, d’apprendre des règles d’hygiène, vitales dans ce milieu hostile et pollué qu’est la décharge. »
Agnès Cossolini
Tout commence en avril 1995… Christian et Marie-France des Pallières, un couple de retraités français, découvrent la décharge de Phnom-Penh et les enfants qui y vivent. Bouleversés par ces images insoutenables, ils décident de créer une école à proximité de la décharge, afin de scolariser les enfants en difficulté.
Le 20 mai 1996, l’association Pour un sourire d’enfant, reconnue œuvre de bienfaisance, accueille ses premiers élèves. En 2000, elle reçoit le prix des Droits de l’Homme. À la rentrée scolaire 2004, près de 4 000 enfants sont pris en charge par l’association. Mais il faut aller plus loin !
Aujourd’hui, Pour un sourire d’enfant a décidé de s’impliquer dans l’amélioration des écoles publiques situées dans le district de Mean Chey, le plus pauvre de Phnom Penh, où 1 700 enfants sont scolarisés en “trois huit”…
Construction et éducation
Pour cela, l’association a passé un accord avec le ministère de l’Éducation nationale. Elle s’engage à fournir les bâtiments, la nourriture et les soins nécessaires aux enfants. À charge pour le ministère de mettre à disposition des enseignants compétents et en nombre suffisant. Au total, six écoles sont concernées par ce programme qui prévoit également d’implanter dans l’école de Dam Bauk Khpo (1800 élèves dont 300 hébergés par l’association) cinq salles de classes supplémentaires et des sanitaires.
Forte de son envergure – Pour un sourire d’enfant est soutenue en France par près de 300 000 parrains d’enfants–, de la transparence de ses actions et du sérieux de sa comptabilité, l’association a obtenu une subvention de 30 000 euros de la part de la fondation Veolia pour un investissement global estimé à 90 000 euro.