Au secours des Moabis

Cœur de forêt replante des Moabis, fortement sujets au déboisement, et d'autres essences utilitaires dans le sud-ouest du Cameroun, favorisant les cultures maraichères et aromatiques et des débouchés nouveaux pour de nouveaux produits locaux.
Au secours des Moabis

Environnement et Biodiversité

Lieu
Lomgbon-Pouma, Cameroun

Parrain
Jean-Pascal Rigolleau

Dotation
12 000 € au Comité du 10/12/2013

Porteur du projet

Association Coeur de Forêt

« L'association Cœur de forêt agit depuis de nombreuses années avec succès pour la protection de la forêt primaire et l'amélioration de la qualité de vie de ses habitants, dans le respect de leurs attentes et des traditions de vie locale. Ses interventions sont adaptées et diversifiées, de la régénération de la biodiversité et la préservation de l'environnement jusqu'au développement d'activités génératrices de revenus, en passant par la construction d'infrastructures communautaires pour l'accès à l'eau potable, à l'électricité à la santé... »

Jean-Pascal Rigolleau

Créée en 2005, l'Association Cœur de forêt développe des projets de reforestation et de développement dans les pays du sud (Madagascar, Cameroun, Pérou...) pour proposer des alternatives à la déforestation. Elle accompagne les communautés dans la mise en place de cultures agroforestières, maraichères ou rizicoles afin de préserver et valoriser la biodiversité de ces régions et de diversifier l'alimentation des villageois. Elle les aide également à transformer leurs produits, accéder à de nouveaux marchés (filières de commerce équitable et production d'huiles essentielles et végétales) et à améliorer leur cadre de vie (accès à l'eau, à l'électricité et aux moyens de communication).

Des milliers de plantations pour des cultures familiales

Développé en partenariat avec la coopérative locale Sococofosa, le projet se situe dans le sud-ouest du Cameroun, au sein du village de Lomgbon, non loin de la ville de Pouma (130 km à l'est de Yaoundé). Il se fixe pour objectif d'enrayer l'important déboisement du Moabi (Baillonella toxisperma) qui produit un fruit consommé par les grands mammifères de la forêt (éléphants, singes) et dont l'amande est transformée en huile alimentaire ou cosmétique. Dans ce but, il s'agit de planter et cultiver 7 500 Moabis sur 20 ha (5 ha sur le site de la coopérative et 15 ha en tant que jardins familiaux) ainsi que des plantes maraichères et aromatiques sur 25 parcelles familiales (1 000 à 2 500 m²).

Le projet prévoit également la construction d'un local de formation pour la coopérative, l'achat d'un groupe électrogène triphasé 10 kW pour développer l'activité de presse végétale et la construction d'un atelier de séchage. Une fois la culture pérennisée, il s'agit également de développer l'activité de transformation du Moabi et des autres produits de la forêt.

Au secours des Moabis

Étalé sur six années (de la structuration et de la mise en place des infrastructures et matériels jusqu'à l'autonomisation du volet environnemental et économique), cet important programme qui rayonne sur tous les villages alentour bénéficie du soutien de la Fondation tout particulièrement pour la plantation d'un millier d'arbres, la mise en place des 25 parcelles maraichères et l'achat du groupe électrogène.