Améliorer les conditions sanitaires dans les écoles

«  Ce projet très concret sert la cause majeure de l'amélioration sur place des conditions de vie et de développement de 5 600 enfants. De plus, il s'inscrit dans la résolution des problèmes mondiaux liés à l'assainissement. »

Lionel Lacroix

Depuis sa création à Salon-de-Provence en 2006, l'association Espoir jeune burkinabé est entièrement dévouée au développement de la commune rurale de Tanghin-Dassouri, située à 30 km au sud-ouest de Ouagadougou.

Sa présidente, qui vit six mois par an auprès des villageois, s'emploie à vérifier chaque année les besoins et les attentes de la population. Dans cette communauté qui regroupe vingt villages (66 000 habitants), l'association œuvre dans plusieurs domaines : l'hygiène, la santé, l'éducation, l'amélioration des conditions de vie. Parmi ces différents champs d'intervention, la scolarisation est prioritaire car 40 % des enfants ne vont pas à l'école. Les familles très pauvres ne peuvent pas toujours sacrifier une part de leurs revenus pour scolariser leurs enfants et pour ceux qui le peuvent, l'éloignement (nombre d'enfants sont obligés de faire plusieurs kilomètres à pieds pour se rendre en classe), les classes surchargées (80 à 100 élèves) ou les bâtiments précaires ne facilitent pas les choses.

Remédier d'urgence à la dangerosité de certains bâtiments

Pour garantir aux enfants des conditions sanitaires correctes durant leur scolarité, l'association souhaite doter chaque établissement de latrines (pour les garçons et les filles). Sur les dix-huit écoles que compte la commune, quatre seulement en disposent. Dans les quatorze autres, les lieux sont parfois dangereux parce que vétustes (certaines dalles s'effondrent)...

Devant cette situation, la fondation Veolia a choisi d'aider "Espoir jeune burkinabé" pour que les 5 600 enfants de la commune de Tanghin-Dassourin puissent aller à l'école dans un environnement sanitaire de qualité.