Mayotte : la mobilisation de la fondation Veolia ne faiblit pas

De l’eau potable pour 4 000 Mahorais
Mission Veoliaforce avec la Croix-Rouge française à Mayotte © Guillaume Binet, MYOP

Les experts Veoliaforce de la Fondation enchaînent les missions sur le terrain. Avec la Croix-Rouge française et l’ONG Solidarités International, la fondation Veolia poursuit sa mobilisation pour venir en aide à la population touchée par le cyclone Chido.

Depuis le passage dévastateur du cyclone Chido à Mayotte le 14 décembre, les volontaires Veoliaforce se succèdent sur l’île pour renforcer la production d’eau potable. Ils ont déployé deux stations capables de produire de l’eau pour 4 000 personnes.

Dès les jours qui ont suivi la catastrophe, un premier expert a intégré les équipes de réponse aux urgences (ERU) de la Croix-Rouge française mobilisées sur le terrain pour proposer une stratégie de production d’eau en urgence. Il a été rejoint, peu après, par trois volontaires, issus de Veolia Eau France et de Runéo, la filiale réunionnaise Eau et assainissement du Groupe.

Après avoir mené des évaluations dans le nord, le centre et le sud de l’île pour prioriser les besoins, ils ont déployé deux Aquaforces 2000. Ces unités mobiles de traitement, conçues par la fondation Veolia pour les contextes humanitaires, délivrent de l’eau potable en quelques heures. A M'Tsamboro au nord-ouest de l’île, l’eau d’un forage est ainsi traitée pour couvrir les besoins de 2 000 personnes. A M'Tsapere, un quartier de la capitale Grand Mamoudzou, une autre Aquaforce 2 000 a été installée en haut d’une rivière. Equipée de rampes de distribution, elle alimente la population ainsi que des réservoirs d’eau provisoires. Ces équipements vont de pair avec un laboratoire d’analyse de la qualité de l’eau, mis à disposition avec chaque unité.

Cette première rotation ne marque pas la fin de la mobilisation auprès de la Croix-Rouge française. Trois volontaires sont arrivés la première semaine de janvier, dont l’un issu d’OTV (Veolia), pour relayer les experts de retour dans l’Hexagone. La production d’eau potable se poursuit. L’action est menée en coordination avec les autorités et la sécurité civile pour être le plus efficace possible en s’ajustant aux besoins constatés.

La fondation Veolia est également présente aux côtés de l’ONG Solidarités International. L’arrivée d’un volontaire Veoliaforce, peu avant Noël, a permis de sécuriser des accès à l’eau, de vérifier les conditions d’alimentation en eau potable et en assainissement de centres médicaux et lieux d’hébergement d’urgence, ou encore de sensibiliser les populations pour qu’elles n’utilisent pas d’eau impropre. Au cœur des bangas, l’objectif est d’endiguer les risques de pandémies, notamment de choléra, accrus avec l’entrée dans la saison des pluies et des ruissellements au sol plus volumineux.

Ces opérations au bénéfice des Mahorais sont permises par l’engagement sans faille des collaborateurs Veoliaforce mis à disposition de la Fondation sur leur temps de travail par Veolia France, Runéo ou encore OTV. Le travail mené avec les partenaires humanitaires et le prépositionnement des stations Aquaforce à La Réunion en vue de la saison cyclonique ont été déterminants.

Un volontaire Veoliaforce, c’est quoi ?

Un volontaire Veoliaforce est un collaborateur du groupe Veolia qui, sur son temps de travail, part en mission pour le compte de la fondation Veolia. Il met ses compétences et ses expertises à disposition des partenaires de la Fondation : ONG, associations, acteurs institutionnels de la solidarité, etc. Le vivier des volontaires Veoliaforce représente 400 collaborateurs.