Lulu dans ma rue ouvre un deuxième kiosque avant cinq autres en 2017

Lulu dans ma rue vient d’ouvrir un deuxième kiosque après la première implantation réalisée au printemps 2015. Un bonheur n’arrivant jamais seul : la Mairie de Paris a donné son accord pour cinq nouveaux kiosques en 2017. Un succès et une promesse de développement pour une association d’insertion soutenue depuis les origines par la fondation Veolia.

Le 22 décembre dernier, les riverains du carrefour Villiers ont découvert au petit matin une nouveauté dans le paysage urbain : un kiosque Lulu dans ma rue ! L’association à l’origine d’une première conciergerie solidaire ouverte dans le 4e arrondissement de Paris au printemps 2015, vient d’ouvrir son deuxième point de vente à la confluence des 8e et 17e arrondissements de la capitale. Une promesse d’emploi pour ceux qui cherchent à se réinsérer socialement via une activité professionnelle.
 
L’association met en relation des personnes ayant besoin d’un coup de main et d’autres qui ont le temps et la compétence pour le leur rendre. Ces "Lulus" proposent des prestations tarifées à partir de 5 € les 20 minutes pour des missions aussi variées que leurs compétences : monter des courses au 5e étage sans ascenseur, fixer un rideau, repasser, promener un animal de compagnie, garder des enfants... Le système est simple : les Lulus sont autoentrepreneurs et rémunérés sur facture par l'association qui gère les clients et assure le tutorat des Lulus.
 
Le succès est au rendez-vous depuis le lancement de cette initiative portée par Charles-Edouard Vincent, le fondateur d’Emmaüs Défi. L’ouverture d’un deuxième kiosque en 2016 marque le début d’un développement exponentiel de l’activité. Une convention vient d’être signée avec la Mairie de Paris pour ouvrir cinq nouveaux kiosques en 2017 dans les 14e, 15e, 17e, 18e et 20e arrondissements de la ville. L’objectif est avant tout social. Depuis mai 2015, 138 micro-entrepreneurs, dits "Lulus", ont été référencés parmi lesquels 49 sont bénéficiaires du RSA, et 14 sont issus de différentes structures d’insertion (Emmaüs Défi notamment).
 
L’ensemble des Lulus a bénéficié d’un accompagnement socioprofessionnel : une permanence dédiée aux questions administratives a été mise en place, des formations aux techniques commerciales ont été proposées, ainsi que des ateliers collectifs professionnalisant (bricolage, informatique). Un partenariat avec l’Adie, autre acteur de la solidarité soutenu par la fondation Veolia, a été mis en place, permettant à presque 40 % des Lulus de bénéficier de microcrédits.
 
Accompagnée par la fondation Veolia depuis ses premiers travaux exploratoires, Lulu dans ma rue réussit le pari de faire rimer solidarité avec qualité de vie.
 
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Le cap des 10 000 commandes franchi fin 2016

23 000 heures de services rendus, c’est le bilan impressionnant de Lulu dans ma rue après deux ans et demi d’activité. En trente mois, plus de 10 000 commandes ont été enregistrées. Le cap est symbolique mais pas seulement : il témoigne de l’implantation du kiosque sur son territoire. Les clients répondent présents et en redemandent : bricolage, cours d’informatique, repassage, jardinage… Les Lulus sont chaque jour plus nombreux à renouer avec une activité via ce service de conciergerie solidaire. Entre lien social et vie de quartier, Lulu dans ma rue a trouvé un positionnement profitable à tous.

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