Eau potable pour les petits de la crèche Les Timous

Au vu des infrastructures locales défaillantes, la crèche des Timous veut réaliser des travaux d'adduction et de stockage d'eau pour être autonome et accueillir en toute sérénité les petits de 3 mois à 3 ans.

Humanitaire et Développement

Lieu
Yaoundé, Cameroun

Parrain
Frédéric Lacaze-Eslous

Dotation
10 000 € au Comité du 15/10/2013

Porteur du projet

Les Timous

« Ce projet est une chance pour agir afin d'améliorer les conditions de vie au Cameroun. Je vais m'y impliquer personnellement en réalisant l'analyse technico-financière des devis obtenus et aussi si nécessaire en offrant une assistance technique à distance. »

Frédéric Lacaze-Eslous

Éducatrice de jeunes enfants dans les crèches des Hauts-de-Seine, Nawe Ngounou Émilienne décide après quinze ans de service de mettre son énergie et ses compétences au service des enfants de son pays d'origine, le Cameroun. Le complexe éducatif Sainte-Justine les Timous voit ainsi le jour en 2006. Quelques années plus tard, en 2010, est créé son pendant français, l'association Les Timous France, qui se donne comme mission d'accompagner le développement du complexe éducatif Les Timous.

Apprentissage de l'autonomie

Reconnue par le ministère de l'Enseignement du Cameroun, la crèche Les Timous accueille environ 50 enfants de 3 mois à 3 ans avec pour objectif leur épanouissement dans un espace rassurant, dans le respect de leur rythme, et l'apprentissage de l'autonomie. La crèche fonctionne depuis le début sur des fonds propres mais a besoin de financements pour permettre son raccordement au réseau d'eau potable de Yaoundé avec construction d'un stockage d'eau et achat d'un groupe électrogène pour être autonome, compte-tenu des nombreuses coupures d'électricité et d'alimentation en eau. Pour les décisions techniques nécessitant une expertise, un superviseur de travaux local sera présent et l'association Timous-France suivra le lancement des travaux ainsi que la réception du chantier terminé.

Ce dossier présenté en 2011 ne pouvait être soutenu faute de co-financement. Accompagnée par la Fondation, l'association a déployé beaucoup d'énergie pour revoir son projet et trouver des partenaires potentiels. Prodeso (Programme de développement solidaire franco-camerounais) donne une réponse positive le 6 septembre 2013 et la Fondation décide elle aussi d'aider ce beau projet éducatif.